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Rire et pleurer, écritures jeunes mais libres

"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent" ; Maïakovski

La ligne d'eau

Publié le 9 Juin 2015 par Compères rêveurs à leurs heures in Une simple question de point de vue

A la frontière de la mort cérébrale et de la vie souterraine, j'erre. Je me noie. Je respire et j'existe.

Le personnage se rappelle de l'eau, et de la maison des Hommes. Une amicale poignée de mains qui lui a ouvert la route et qui l'a amené là où il en est. Cette vie, qu'elle fut belle et boursouflée d'expériences, ce voyage, qu'il fut beau dans ses riches errances !

Et il se noie. Un têtard. Un poisson-chat. La pauvreté ou la vieillesse. La mélancolie penchée sur le miroir d'eau bâti par le désespoir. Inutile et vain car si la vie rougit elle ne peut pas être autre chose que la vie. La chaleur est l'ennemi de la mort. Et la mort n'existe pas lorsque l'on veut la voir.

Victor Fagot

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