Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Rire et pleurer, écritures jeunes mais libres

"Il nous faut arracher la joie aux jours qui filent" ; Maïakovski

Jamais.

Publié le 10 Mai 2012 par Compères rêveurs à leurs heures in Sortie de secours

Il ne sais plus ce qu'il veut, ce qu'il sait.
Alors il pense.
Il pense à ce qu'il a perdu.
A ce qu'il a vécu.

De toute son âme ils souffre.
Le cris silencieux de son refus de la réalité.
Un cris sourd, muet. Un cris aveugle.
Comme si le vide avait happé l'air.
Et le souffle lui manque.
Pour qu'il exprime ses peines.
Cela lui parraissait à tel point anodin,
Que les consèquences lui en avait échappé.
Il n'avait pas pensé, pas crû, 
Que panser ses blessure était si ardue.
Et c'est alors que le temps se retourne,
L'Espace se resserre.  
Il a besoin de prendre l'air,
Cet air si précieux que l'on lui a volé, dérobé,
Il doit sortir prendre l'air,
Sortir de sa bulle,
Et c'est grâce à cet air si précieux,
à ce vide si absent,
Que s'envoler lui deviendra alors possible,
S'envoler spirituellement.
Fermant les paupières,
Au fin fond de son inconscient,
Ouvrant les portes du rêves,
Vers des terres inconnues,
Au volant du sommeil,
Et après que cette haine ne se soit déchainée,
Que toutes de ses réalitées ne se soient écoulées,
Un archanement au combat désespéré,
Ou la violence d'un esprit mal tourné,
S'endormit, paisiblement.

Georges Sable, insomiaque.

 

Commenter cet article